Lorsque les informations étaient rares, la plupart de des efforts des journalistes ont été consacrés à la chasse et à la cueillette. Maintenant que l'information est abondante, le traitement est plus important. C’est pour cette raison que l’industrie des médias ait adopté l’Open Data parce qu’elle a vu en ce nouvel outil un avenir radieux pour le journalisme. L'article vous répondra le pourquoi de ce sujet.
Nouvelles approches de la narration
Le journalisme de données est un terme générique qui, englobe un ensemble toujours croissant d'outils, de techniques et d'approches pour la narration. Il peut inclure tout, des rapports traditionnels assistés par ordinateur aux applications de visualisation de données et d'actualités les plus avancées. L'objectif fédérateur est de fournir des informations et des analyses afin de garantir une diffusion médiatique fiable.
Un remède à l'asymétrie d'information
L’asymétrie de l’information qui se traduit par l’incapacité de la traiter avec la rapidité et le volume qu’elle affecte, est l’un des problèmes les plus importants auxquels les citoyens sont confrontés dans leurs choix de vie. Les informations extraites des médias imprimés, visuels et sonores influencent les choix et les actions de ces derniers. L’usage de l’Open data dans le journalisme permet de lutter contre cette situation.
Fournir des interprétations indépendantes des informations officielles
Après le tremblement de terre dévastateur et le désastre consécutif des centrales nucléaires de Fukushima en 2011, le projet open data dans le média est devenu une réalité pour les journalistes au Japon, un pays généralement en retard dans le journalisme numérique.
Des experts en médias étaient désemparés lorsque le gouvernement et les experts n'avaient aucune donnée crédible sur les dégâts. Lorsque les responsables ont caché au public des données SPEEDI et ils n’étaient pas prêts à les décoder, même en cas de fuite. Les volontaires ont commencé à collecter des données radioactives en utilisant leurs propres appareils, mais ils n’avaient pas la connaissance des statistiques, de l’interpolation, de la visualisation, etc. Depuis, de nombreux journalistes ont compris qu’ils doivent avoir accès aux données brutes et apprendre à ne pas se fier à leurs interprétations officielles.
Comment les journalistes gagnent-ils du temps ? C'est vrai qu'ils n'ont pas le temps de perdre trop du temps à transcrire des documents à la main et à essayer de récupérer des données au format PDF. Il est donc extrêmement utile d'apprendre un peu de code ou de savoir où chercher des personnes pouvant apporter leur aide.